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Célébration des funérailles chrétiennes

Textes des évangiles

Matthieu :
​

E1 - Où se trouve le vrai bonheur ?

Les Béatitudes appellent notre cœur à s’engager sur les chemins de l’amour infini. Elles ouvrent les portes du Royaume de Dieu. Celui ou celle qui vient de nous quitter a certainement eu sa façon personnelle d’accomplir l’une de ces Béatitudes.

​

Lecture de l'évangile selon saint Matthieu

(Mt 5,3-12)

En ce temps-là,

voyant les foules, Jésus gravit la montagne. 

Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.

Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. 

Il disait :

« Heureux les pauvres de cœur, 

car le royaume des Cieux est à eux.

Heureux ceux qui pleurent, 

car ils seront consolés.

Heureux les doux, 

car ils recevront la terre en héritage.

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, 

car ils seront rassasiés.

Heureux les miséricordieux, 

car ils obtiendront miséricorde.

Heureux les cœurs purs, 

car ils verront Dieu.

Heureux les artisans de paix, 

car ils seront appelés fils de Dieu.

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, 

car le royaume des Cieux est à eux.

Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, 

si l’on vous persécute 

et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, 

à cause de moi.

Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, 

car votre récompense est grande dans les cieux ! »

​

E2 - Venez à moi, vous tous qui peinez

Devant la vie comme devant la mort, nous sommes faibles et petits. L’Evangile nous rappelle combien Dieu aime les faibles et les plus petits.

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Lecture de l'évangile selon saint Matthieu

(Mt 11, 25-28)

En ce temps-là, 

Jésus prit la parole et dit : 

« Père, Seigneur du ciel et de la terre, 

je proclame ta louange : 

ce que tu as caché aux sages et aux savants, 

tu l’as révélé aux tout-petits.

Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.

Tout m’a été remis par mon Père ; 

personne ne connaît le Fils, sinon le Père, 

et personne ne connaît le Père, 

sinon le Fils, 

et celui à qui le Fils veut le révéler.

« Venez à moi, 

vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, 

et moi, je vous procurerai le repos.

​

E 3 - C’est sur l’amour que nous serons jugés.

Jésus est tout proche de nous, même si nous n’y pensons pas. C’est à travers des gestes simples d’attention fraternelle, des attitudes d’accueil et d’amitié que se manifeste le Seigneur.

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Lecture de l'évangile selon saint Matthieu

(Mt 25,31-46)

En ce temps-là,

Jésus disait à ses disciples :

« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, 

et tous les anges avec lui, 

alors il siégera sur son trône de gloire.

Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; 

il séparera les hommes les uns des autres, 

comme le berger sépare les brebis des boucs :

il placera les brebis à sa droite, 

et les boucs à gauche.

 

Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 

“Venez, les bénis de mon Père, 

recevez en héritage le Royaume préparé pour vous 

depuis la fondation du monde.

Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; 

j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; 

j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;

j’étais nu, et vous m’avez habillé ; 

j’étais malade, et vous m’avez visité ; 

j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”

Alors les justes lui répondront : 

“Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? 

tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? 

tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?

tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? 

tu étais nu, et nous t’avons habillé ?

tu étais malade ou en prison… 

Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”

Et le Roi leur répondra : 

“Amen, je vous le dis : 

chaque fois que vous l’avez fait 

à l’un de ces plus petits de mes frères, 

c’est à moi que vous l’avez fait.”

fin de la lecture courte

Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 

“Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, 

dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.

Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; 

j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;

j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; 

j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; 

j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”

Alors ils répondront, eux aussi : 

“Seigneur, quand t’avons-nous vu 

avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, 

sans nous mettre à ton service ?”

Il leur répondra : 

“Amen, je vous le dis : 

chaque fois que vous ne l’avez pas fait 

à l’un de ces plus petits, 

c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”

Et ils s’en iront, 

ceux-ci au châtiment éternel, 

et les justes, à la vie éternelle. »

​

Marc :

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E4 - Jésus était mort, il est vivant

Ne cherchons plus parmi les morts celui qui est vivant.  Ceux qui aimaient Jésus ont connu comme nous ce désarroi devant la mort. Leur témoignage nous aidera-t-il à en triompher ?

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Lecture de l'évangile selon saint Marc

(Mc 15, 33-39, 16, 1-6)

Jésus avait été mis en croix.

Quand arriva la sixième heure, c’est-à-dire : midi, 

l’obscurité se fit sur toute la terre 

jusqu’à la neuvième heure.

Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : 

« Éloï, Éloï, lema sabactani ? », 

ce qui se traduit : 

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »

L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »

Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.

Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.

Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

 

Le sabbat terminé, 

Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé 

achetèrent des parfums 

pour aller embaumer le corps de Jésus.

De grand matin, le premier jour de la semaine, 

elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.

Elles se disaient entre elles : 

« Qui nous roulera la pierre 

pour dégager l’entrée du tombeau ? »

Levant les yeux, 

elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, 

qui était pourtant très grande.

En entrant dans le tombeau, 

elles virent, assis à droite, 

un jeune homme vêtu de blanc. 

Elles furent saisies de frayeur.

Mais il leur dit : 

« Ne soyez pas effrayées ! 

Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? 

Il est ressuscité : 

il n’est pas ici. 

Voici l’endroit où on l’avait déposé. »

 

Luc :

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E 5 - Accueillir le Seigneur quand il vient.

Pour notre ami(e), voici venue l’heure de la rencontre avec le Seigneur. Ne soyons pas effrayés, il rencontre celui qui l’aime.

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Lecture de l'évangile selon saint Luc

(Lc 12, 35-38.40)

En ce temps-là,

Jésus disait à ses disciples :

Restez en tenue de service, 

votre ceinture autour des reins, 

et vos lampes allumées.

Soyez comme des gens 

qui attendent leur maître à son retour des noces, 

pour lui ouvrir 

dès qu’il arrivera et frappera à la porte.

Heureux ces serviteurs-là 

que le maître, à son arrivée, 

trouvera en train de veiller. 

Amen, je vous le dis : 

c’est lui qui, la ceinture autour des reins, 

les fera prendre place à table 

et passera pour les servir.

S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin 

et qu’il les trouve ainsi, 

heureux sont-ils !

Vous aussi, tenez-vous prêts : 

c’est à l’heure où vous n’y penserez pas 

que le Fils de l’homme viendra. »

 

E6 - Aujourd’hui, tu seras avec moi

Il nous est bon d’entendre cette parole de Jésus. Oui, nous pouvons garder confiance : en accueillant le bon larron, le Seigneur nous révèle jusqu’où va l’amour de Dieu.

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Lecture de l'évangile selon saint Luc

(Lc 23,33.39-43)

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne ou Calvaire, 

là ils crucifièrent Jésus, 

avec les deux malfaiteurs, 

l’un à droite et l’autre à gauche.

L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : 

« N’es-tu pas le Christ ? 

Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »

 

Mais l’autre lui fit de vifs reproches : 

« Tu ne crains donc pas Dieu ! 

Tu es pourtant un condamné, toi aussi !

Et puis, pour nous, c’est juste : 

après ce que nous avons fait, 

nous avons ce que nous méritons. 

Mais lui, il n’a rien fait de mal. »

Et il disait : 

« Jésus, souviens-toi de moi 

quand tu viendras dans ton Royaume. »

Jésus lui déclara : 

« Amen, je te le dis : 

aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

 

E7 - Les disciples d’Emmaüs

Sur notre route, au milieu de notre tristesse, comment ne pas reconnaître la présence mystérieuse du Seigneur qui nous rejoint ? Notre coeur est lent à croire. Pourtant Jésus marche avec nous. A sa lumière, nous comprenons mieux les paroles de l’Écriture. Dans le partage du pain, nous sommes aussi en communion avec tous ceux qui nous ont précédés sur le chemin de la vie.

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Lecture de l'évangile selon saint Luc

(Lc 24, 13-35)

Le même jour, c’est-à-dire le premier jour de la semaine,

deux disciples faisaient route 

vers un village appelé Emmaüs, 

à deux heures de marche de Jérusalem,

et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.

Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, 

Jésus lui-même s’approcha, 

et il marchait avec eux.

Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.

 

Jésus leur dit : 

« De quoi discutez-vous en marchant ? » 

Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.

L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : 

« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem 

qui ignore les événements de ces jours-ci. »

Il leur dit : 

« Quels événements ? » 

Ils lui répondirent : 

« Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, 

cet homme qui était un prophète puissant 

par ses actes et ses paroles 

devant Dieu et devant tout le peuple :

comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, 

ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.

Nous, nous espérions 

que c’était lui qui allait délivrer Israël. 

Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe 

depuis que c’est arrivé.

À vrai dire, 

des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. 

Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,

elles n’ont pas trouvé son corps ; 

elles sont venues nous dire 

qu’elles avaient même eu une vision : d

es anges, qui disaient qu’il est vivant.

Quelques-uns de nos compagnons 

sont allés au tombeau, 

et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; 

mais lui, ils ne l’ont pas vu. »

Il leur dit alors : 

« Esprits sans intelligence ! 

Comme votre cœur est lent à croire 

tout ce que les prophètes ont dit !

Ne fallait-il pas que le Christ 

souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »

Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, 

il leur interpréta, dans toute l’Écriture, 

ce qui le concernait.

 

Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, 

Jésus fit semblant d’aller plus loin.

Mais ils s’efforcèrent de le retenir : 

« Reste avec nous, 

car le soir approche et déjà le jour baisse. » 

Il entra donc pour rester avec eux.

Quand il fut à table avec eux, 

ayant pris le pain, 

il prononça la bénédiction et,

l’ayant rompu, 

il le leur donna.

Alors leurs yeux s’ouvrirent, 

et ils le reconnurent, 

mais il disparut à leurs regards.

Ils se dirent l’un à l’autre : 

« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, 

tandis qu’il nous parlait sur la route 

et nous ouvrait les Écritures ? »

À l’instant même,

ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. 

Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres 

et leurs compagnons, qui leur dirent :

« Le Seigneur est réellement ressuscité : 

il est apparu à Simon-Pierre. »

À leur tour, 

ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, 

et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux 

à la fraction du pain.

 

Jean :

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E 8 - Jésus est venu pour que nous vivions

Jésus est venu pour que nous vivions. Voici la grande nouvelle, la seule capable de faire naître en nous l’espérance : Dieu est Père. Il est bon. Sur sa bonté se fonde notre espérance. Il nous donne son Fils, pour que nous vivions à jamais.

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Lecture de l'évangile selon saint Jean

(Jn 6,37-40)

En ce temps-là,

Jésus disait à la foule :

« Tous ceux que me donne le Père 

viendront jusqu’à moi ; 

et celui qui vient à moi, 

je ne vais pas le jeter dehors.

Car je suis descendu du ciel 

pour faire non pas ma volonté, 

mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.

Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : 

que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, 

mais que je les ressuscite au dernier jour.

Telle est la volonté de mon Père : 

que celui qui voit le Fils et croit en lui 

ait la vie éternelle ; 

et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

​

E 9 - Le pain de vie

Le Seigneur Jésus nous fait vivre du pain qui est son Corps et du vin qui est son Sang. Au jour de la résurrection, nous découvrirons dans toute sa clarté le visage de Dieu et nous partagerons avec le Christ la vie sans fin.

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Lecture de l'évangile selon saint Jean

(Jn 6, 51-58)

En ce temps-là,

Jésus disait aux foules :

Moi, je suis le pain vivant, 

qui est descendu du ciel : 

si quelqu’un mange de ce pain, 

il vivra éternellement. 

Le pain que je donnerai, 

c’est ma chair, 

donnée pour la vie du monde. »

Les Juifs se querellaient entre eux : 

« Comment celui-là peut-il nous donner 

sa chair à manger ? »

Jésus leur dit alors : 

« Amen, amen, je vous le dis : 

si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, 

et si vous ne buvez pas son sang, 

vous n’avez pas la vie en vous.

Celui qui mange ma chair et boit mon sang 

a la vie éternelle ; 

et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

En effet, ma chair est la vraie nourriture, 

et mon sang est la vraie boisson.

Celui qui mange ma chair et boit mon sang 

demeure en moi, 

et moi, je demeure en lui.

De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, 

et que moi je vis par le Père, 

de même celui qui me mange, 

lui aussi vivra par moi.

Tel est le pain qui est descendu du ciel : 

il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. 

Eux, ils sont morts ; 

celui qui mange ce pain 

vivra éternellement. »

 

E 10 - Je suis la résurrection et la vie

La foi en Jésus ouvre notre horizon : derrière la mort, la vie apparaît, à travers la Résurrection du Seigneur.

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Lecture de l'évangile selon saint Jean

(Jn 11,17-27)

À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau 

depuis quatre jours déjà.

Comme Béthanie était tout près de Jérusalem 

– à une distance de quinze stades 

(c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –,

beaucoup de Juifs étaient venus 

réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.

Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, 

elle partit à sa rencontre, 

tandis que Marie restait assise à la maison.

Marthe dit à Jésus : 

« Seigneur, si tu avais été ici, 

mon frère ne serait pas mort.

Mais maintenant encore, je le sais, 

tout ce que tu demanderas à Dieu, 

Dieu te l’accordera. »

Jésus lui dit : 

« Ton frère ressuscitera. »

Marthe reprit : 

« Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, 

au dernier jour. »

Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;

quiconque vit et croit en moi 

ne mourra jamais. 

Crois-tu cela ? »

Elle répondit : «

 Oui, Seigneur, je le crois : 

tu es le Christ, le Fils de Dieu, 

tu es celui qui vient dans le monde. »

 

 

E 11 - Les larmes de Jésus

Jésus n’est pas insensible devant la mort. Il pleure. Mais il nous montre que la mort n’est pas la fin de tout. Dans la foi, nous pouvons dire : celui qui croit connaîtra la vie éternelle. 

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Lecture de l'évangile selon saint Jean

(Jn 11,32-45)

En ce temps-là,

Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. 

Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : 

« Seigneur, si tu avais été ici, 

mon frère ne serait pas mort. »

Quand il vit qu’elle pleurait, 

et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, 

Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,

et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » 

Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »

Alors Jésus se mit à pleurer.

Les Juifs disaient : 

« Voyez comme il l’aimait ! »

Mais certains d’entre eux dirent : 

« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, 

ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

 

Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. 

C’était une grotte fermée par une pierre.

Jésus dit : « Enlevez la pierre. » 

Marthe, la sœur du défunt, lui dit : 

« Seigneur, il sent déjà ; 

c’est le quatrième jour qu’il est là. »

Alors Jésus dit à Marthe : 

« Ne te l’ai-je pas dit ? 

Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »

On enleva donc la pierre. 

Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : 

« Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.

Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; 

mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, 

afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »

Après cela, il cria d’une voix forte : 

« Lazare, viens dehors ! »

Et le mort sortit, les pieds et les mains liés 

par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. 

Jésus leur dit : 

« Déliez-le, et laissez-le aller. »

 Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie 

et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, 

crurent en lui.

 

 

E 12 - Le grain qui meurt porte du fruit

Comme nous, Jésus a pleuré la mort de son ami. mais il apprend à ses disciples à regarder au-delà de la mort. Il les entraîne avec lui dans sa Pâque : la mort est un passage vers la plénitude de la vie, et pour celui qui croit la vie éternelle est déjà commencée.

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Lecture de l'évangile selon saint Jean

(Jn 12, 23-28)

En ce temps-là,

Jésus disait à ses disciples :

« L’heure est venue où le Fils de l’homme 

doit être glorifié.

Amen, amen, je vous le dis : 

si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, 

il reste seul ; 

mais s’il meurt, 

il porte beaucoup de fruit.

Qui aime sa vie la perd ; 

qui s’en détache en ce monde 

la gardera pour la vie éternelle.

Si quelqu’un veut me servir, 

qu’il me suive ; 

et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.

Si quelqu’un me sert, 

mon Père l’honorera.

Maintenant mon âme est bouleversée. 

Que vais-je dire ? 

“Père, sauve-moi de cette heure” ? 

– Mais non ! 

C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !

Père, glorifie ton nom ! » 

Alors, du ciel vint une voix qui disait : 

« Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »

 

E 13 - Dans la maison du Père

Par-delà la mort, Dieu nous attend chez lui, comme un père qui rassemble ses enfants. Jésus Christ nous montre le chemin, faisons-lui confiance.

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Lecture de l'évangile selon saint Jean

(Jn 14, 1-6)

En ce temps-là,

Jésus disait à ses disciples :

Que votre cœur ne soit pas bouleversé : 

vous croyez en Dieu, 

croyez aussi en moi.

Dans la maison de mon Père, 

il y a de nombreuses demeures ; 

sinon, vous aurais-je dit : 

“Je pars vous préparer une place” ?

Quand je serai parti vous préparer une place, 

je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi,

afin que là où je suis, 

vous soyez, vous aussi.

Pour aller où je vais, 

vous savez le chemin. »

Thomas lui dit : 

« Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. 

Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »

Jésus lui répond : 

« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; 

personne ne va vers le Père 

sans passer par moi.

 

​

E 14 - Jésus a prié pour ses amis.

Voici la prière de Jésus, à la veille de sa mort. Il pense à l’oeuvre qu’il a accomplie, il prie pour ceux qu’il aime. Ceux qui nous quittent n’ont -ils pas, bien souvent, une prière proche de celle de Jésus ? 

​

Lecture de l'évangile selon saint Jean

(Jn 17, 24-26)

En ce temps-là,

Les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :

« Père,

ceux que tu m’as donnés, 

je veux que là où je suis, 

ils soient eux aussi avec moi, 

et qu’ils contemplent ma gloire, 

celle que tu m’as donnée 

parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.

Père juste, 

le monde ne t’a pas connu, 

mais moi je t’ai connu, 

et ceux-ci ont reconnu 

que tu m’as envoyé.

Je leur ai fait connaître ton nom, 

et je le ferai connaître, 

pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, 

et que moi aussi, je sois en eux. »

 

 

E15 - Donner sa vie pour ceux que l’on aime

Voici le récit de la mort de Jésus. Il a vraiment connu notre angoisse et notre souffrance. Il les a supportés pour nous. Il est devenu l’un de nous, et il est allé jusqu’au bout, par amour. Aux larmes du deuil, succèderont la consolation et la paix.

​

Lecture de l'évangile selon saint Jean

(Ap 21, 1-5a.6b-7)

En ce temps-là,

Et Jésus lui-même, portant sa croix, 

sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), 

qui se dit en hébreu Golgotha.

C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, 

un de chaque côté, et Jésus au milieu.

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère 

et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, 

et Marie Madeleine.

Jésus, voyant sa mère, 

et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : 

« Femme, voici ton fils. »

Puis il dit au disciple : 

« Voici ta mère. » 

Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

 

Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé 

pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, 

Jésus dit : 

« J’ai soif. »

Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. 

On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre 

à une branche d’hysope, 

et on l’approcha de sa bouche.

Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : 

« Tout est accompli. » 

Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.

 

Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), 

il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, 

d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. 

Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps 

après leur avoir brisé les jambes.

Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, 

puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.

Quand ils arrivèrent à Jésus, 

voyant qu’il était déjà mort, 

ils ne lui brisèrent pas les jambes,

mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; 

et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.

 

Celui qui a vu rend témoignage, 

et son témoignage est véridique ; 

et celui-là sait qu’il dit vrai 

afin que vous aussi, vous croyiez.

Cela, en effet, arriva 

pour que s’accomplisse l’Écriture : 

Aucun de ses os ne sera brisé.

Un autre passage de l’Écriture dit encore : 

Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.

Après cela, Joseph d’Arimathie, 

qui était disciple de Jésus, 

mais en secret par crainte des Juifs, 

demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. 

Et Pilate le permit. 

Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.

Nicodème

– celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – 

vint lui aussi ; 

il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès 

pesant environ cent livres.

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« Dieu essuiera toute larme de leurs yeux,
 et la mort ne sera plus, 
et il n’y aura plus ni deuil ni cri ni douleur. »
(Apocalypse 21, 4)

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